Comme lors des précédentes éditions, ce colloque est un lieu d'échanges des enseignants des universités, des Instituts universitaires de technologie, des écoles d'ingénieurs... dédié à l'évolution des pratiques pédagogiques en cursus postbac et à la diffusion des savoirs et des connaissances.
Organisé conjointement par le Laboratoire procédés matériaux et énergie solaire (PROMES-CNRS), le laboratoire Espace-dev et la faculté des sciences (Unité de formation et de recherche - Sciences exactes et expérimentales SEE), l’événement a rassemblé une cinquantaine de participants venus d’universités et d’écoles d’ingénieurs de toute la France. Les échanges ont principalement porté sur les domaines de l’électronique, du génie électrique, de l’automatique et de l’informatique industrielle. Trois tables rondes et interventions majeures, organisées ou co-organisées par le Pôle d'appui à la pédagogie et au numérique (PAPN), ont rythmé le colloque.
La première, consacrée à l’intelligence artificielle et la pédagogie, a été animée par David Defour, vice-président stratégie numérique et intelligence artificielle. Elle a réuni deux enseignants de l’université, un étudiant de master, un industriel et le conseiller pédagogique du PAPN, autour d'un débat sur les enjeux et perspectives de l’IA dans l’enseignement supérieur.
La deuxième table ronde, proposée par Yvan Pigeonna (Institut national polytechnique de Grenoble), expert de la Commission des titres d’ingénieur (CTI), a permis d’approfondir la question de la démarche compétence, un sujet central pour l’évolution des formations en ingénierie.
Enfin, la troisième intervention, co-animée par Michaël Canu, conseiller pédagogique du PAPN, et deux intervenants de l’ISAE-SUPAERO de Toulouse, s’est focalisée sur les travaux pratiques à distance avec la présentation de deux plateformes de travaux pratiques à distance ouvertes et collaboratives.
Ce colloque a confirmé la vitalité et la capacité d’innovation de la communauté universitaire dans l’enseignement des technologies et des sciences de l’information, tout en ouvrant de nouvelles perspectives d'avenir dans la formation des ingénieurs.
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