Sara Gregori

Forte de ses expériences entrepreneuriales à travers le monde, Sara a su naturellement trouver sa place à l'incubateur de l'UPVD. Rencontre.

Sara Gregori

Chargée de mission incubation
Service d’insertion professionnelle et entrepreneuriat (SIPE)

Quel a été votre parcours avant d'intégrer l'UPVD ?

J’ai un parcours atypique. Originaire de Barcelone, j’ai l’équivalent d’un BTS administratif. Dans les années 2000, j’ai participé à la création d’une start-up dans l’édition musicale. C’est une partie de ma vie qui m’a beaucoup apportée professionnellement, autant en termes de compétences qu’en termes d’expériences. J’ai notamment voyagé et vécu dans plusieurs pays (États-Unis, Argentine, Brésil, Royaume-Uni…) et j’ai aussi dû faire face à la transition du secteur musical vers le numérique. Réinventer un modèle économique n’a pas été une chose simple, j’ai tout appris sur le terrain. Aujourd’hui, je suis autodidacte dans plein de domaines !

Étant passionnée par l’art, j’ai repris mes études en France, à l’UPVD. J’ai poursuivi une licence puis un master en Histoire de l’art et Archéologie. En parallèle, j’ai monté une entreprise de traduction avec laquelle j’ai travaillé pour l’université, en particulier dans le cadre du programme transfrontalier MIRO. C’est ce qui m’a permis d’intégrer l’UPVD par la suite.  

En quoi consistent vos missions ?

J’ai trois casquettes. Tout d’abord, j’accompagne au quotidien les porteurs de projet de l’incubateur UPVD IN CUBE dans la création et le développement de leur start-up innovante. Avec mon collègue, Axel Oliveri, nous nous répartissons les projets afin de permettre un suivi personnalisé. Ensuite, je suis la référente du réseau MIRO, qui regroupe des incubateurs transfrontalier. Avec l’impulsion du projet ACROSS, nous allons pouvoir donner une dimension européenne à ce réseau. Enfin, je suis la référente sécurité économique, j’ai un rôle de sensibilisation aux vols des données stratégiques et sensibles ou aux cyber-attaques dont les jeunes start-up sont souvent la cible.

 

Quelles valeurs associez-vous à votre travail à l'UPVD ?

Je fais un métier riche en rencontres et missions. Accompagner les porteurs de projet, c’est passionnant. Ici, à l’université, je suis en contact avec toutes sortes de profils : étudiants, entrepreneurs, chercheurs… J’apprends tous les jours au sein de cette communauté que j’affectionne. De par mon profil et mes expériences passées, j’ai beaucoup de choses à apporter à l’UPVD mais elle m’apporte également tout autant.

La mission de service public me tient particulièrement à cœur. Je suis fière de pouvoir travailler dans un établissement qui offre des opportunités de réussite à toute personne, peu importe le milieu, l’origine ou l’âge. Tout le monde a du potentiel !

Quels sont vos centres d'intérêt / passions à côté de votre exercice professionnel ?

Naturellement : l’art, la culture et l’innovation. J’apprécie aussi les relations humaines. Parler cinq langues (catalan, espagnol, italien, anglais et français) me permet de rencontrer et d’échanger avec des personnes de plein de pays différents. Sinon, je fais de la course et de la natation, sans oublier que j’ai trois enfants, donc je ne m’ennuie pas !

 

Une université, des métiers

Travailler à l'université, c'est agir pour l'avenir des jeunes, pour faire avancer la recherche, pour lutter contre les inégalités... C'est une véritable mission de service public ! À travers une série de portraits, nous vous proposons d'aller à la rencontre des femmes et des hommes qui travaillent à l'UPVD. Ils sont agents administratifs, maîtres de conférences, professeurs, techniciens ou encore chercheurs. Autant de métiers qui font rayonner l'Université de Perpignan Via Domitia.


Mise à jour le 17 juillet 2025
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