Résumé
La « recherche participative » revendique la « co-construction du savoir », se propose de réhabiliter la portée scientifique des « savoirs expérientiels » et de réparer ainsi des « injustices épistémiques ». L’apparition de chacun de ces néologismes - co-construction du savoir, savoir expérientiel, injustice épistémique - signale des préoccupations inscrites dans l’air du temps sociologique. Elles interpellent éthiquement, politiquement et scientifiquement l’exercice ordinaire du métier de sociologue.
À ce propos, on rappellera d’abord que la « co-construction du savoir » est inhérente à l’enquête sociologique sous toutes ses formes. On montrera ensuite ce qui distingue les « savoirs expérientiels » de la connaissance sociologique. On montrera enfin que l’exercice du métier de sociologue ne se réduit pas à une fonction de porte-parole des enquêtés : si intrinsèquement politique soit-il, il reste distinct d’une pratique militante.
À ce propos, on rappellera d’abord que la « co-construction du savoir » est inhérente à l’enquête sociologique sous toutes ses formes. On montrera ensuite ce qui distingue les « savoirs expérientiels » de la connaissance sociologique. On montrera enfin que l’exercice du métier de sociologue ne se réduit pas à une fonction de porte-parole des enquêtés : si intrinsèquement politique soit-il, il reste distinct d’une pratique militante.
Intervenant
Gérard MAUGER, Directeur de recherche émérite CNRS - CESSP (CNRS-EHESS-Paris I)
__________- Date : Jeudi 2 mai 2024
- Horaire : 17h30-19h00
- Lieu : Université de Perpignan Via Domitia, campus Moulin-à-Vent, Amphi 5
- L’entrée est gratuite et les inscriptions sont obligatoires
Inscrivez-vous
Cet événement s'inscrit dans le cadre des séminaires de l'UPVD-CRESEM-CORHIS-PRISOCM 2023 - 2024,
Le savant, le politique et la recherche interventionnelle
Le savant, le politique et la recherche interventionnelle
Mise à jour le 9 avril 2024