La santé mentale, un enjeu global
La santé mentale reste un domaine souvent mal compris. Elle ne se limite pas à l’absence de troubles mais englobe, comme l’indique l’OMS (Organisation mondiale de la santé) : « Un état de bien-être où une personne peut faire face aux tensions normales de la vie ». Selon des études, quatre jeunes sur 10 déclarent avoir des troubles de santé mentale, mais beaucoup hésitent à en parler. À cela s’ajoute une connaissance limitée des troubles mentaux par le grand public, créant un retard diagnostique et un obstacle à l’accès aux soins.
Une journée pour briser les tabous
C’est là que « Parlons santé mentale en FAC » joue un rôle crucial. Lors de la conférence du 20 mars, organisé en partenariat avec des acteurs locaux comme l’équipe Elios et Escape, l’Unafam 66 et le Service de santé étudiant (SSE) de l’UPVD, l’objectif était de sensibiliser, d’informer et de lutter contre la stigmatisation des troubles mentaux. Les étudiants ont pu échanger sur les défis qu’ils rencontrent au quotidien afin de prévenir l’isolement et de favoriser une meilleure gestion du stress.La santé mentale des étudiants est plus fragile durant cette période de maturation car le cerveau continue de se développer jusqu’à l’âge de 25 ans. Les événements stressants ou traumatisants peuvent affecter cette évolution, entraînant des difficultés dans la prise en compte des émotions, la régulation du stress, ou encore dans la prise de décisions face aux pressions universitaires. De fait, les angoisses liées aux études (apprentissage intense, préoccupations financières, problèmes de logement), à l’isolement social et à la peur de l’échec affectent leur santé mentale, comme l’indique Vincent Bonnard, infirmier en psychiatrie au Centre de réhabilitation psycho-sociale de Thuir : « Les stresseurs peuvent se cumuler : rupture amoureuse, échec à un examen, médias et crises mondiales, cela peut aggraver l’anxiété et l’étudiant peut perdre de l’intérêt pour ce qui l’anime ».
Des gestes clés pour agir sur sa santé mentale
L’UPVD ne se contente pas de sensibiliser mais encourage également les étudiants à adopter de bonnes pratiques : accueillir leurs émotions et le stress, développer la résilience afin d’accepter l’échec comme une opportunité d’apprentissage, entretenir une activité physique et éviter l’isolement. Selon Vincent Bonnard, l’isolement social est particulièrement néfaste, car il mène à la rumination des problèmes et à l’éloignement des soutiens : « Le premier acteur de sa santé mentale, c’est soi-même. Il faut oser en parler. »La santé mentale des étudiants est une priorité qui ne doit pas être ignorée. En continuant à sensibiliser et à accompagner les étudiants, l’UPVD s’inscrit dans une démarche essentielle pour améliorer la prise en charge de la santé mentale des étudiants et créer un environnement universitaire positif, plus inclusif et bienveillant.
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Mise à jour le 26 juin 2025