Avec le soutien de l’UPVD, les membres de l’association ont pu visiter les expositions du site, assister à plusieurs rencontres et événements et participer à une table ronde sur le thème des mémoires.
Le camp de Rivesaltes a été le témoin des grands conflits du XXe siècle. De 1941 à 1966, y ont été internés celles et ceux que la société considérait comme « indésirables » : les réfugiés espagnols, les juifs, les harkis ou encore les militaires issus des anciennes colonies françaises. Inauguré en 2015, le Mémorial du camp de Rivesaltes met aujourd’hui en lumière leurs histoires à travers la préservation du lieu, une exposition permanente mais aussi une programmation scientifique, artistique et culturelle variée.
Le 3 avril, accompagnés par l’historien du mémorial, Gregory Tuban, et la sociologue enseignante de l’UPVD Mathilde Pette, les membres de l’association ont ainsi visité l’exposition temporaire Objets de mémoires avant d’échanger autour des approches historiques et sociologiques des « mémoires » sous la forme d’une table ronde. Puis, dans la soirée, ils ont pu assister aux festivités organisées dans le cadre de la remise du Prix Nostre mar.
Le 10 avril, un plus petit comité est retourné au mémorial pour visiter l’exposition permanente et participer au « café philo » sur le thème de « Musique & Exil », animé par le compositeur perpignanais Bruno Giner. Il a rappelé l’imbrication des artistes et de leurs oeuvres dans les paysages politiques pouvant les faire reconnaître ou, au contraire, les condamner à l’exil. La rencontre s’est poursuivie par un concert du jeune ensemble barcelonais Quatuor Vivancos. Le groupe a notamment repris El cant dels ocells, une musique rendue célèbre par le musicien Pau Casals. Exilé à Prades après sa fuite de l’Espagne franquiste, Pau Casals est reconnu dans le monde entier pour son engagement contre les régimes autoritaires. Une belle clôture en mémoire des victimes des dictatures européennes du XXe siècle.
Les deux sorties ont pu avoir lieu grâce au soutien de Céline Sala-Pons, directrice du Mémorial du camp de Rivesaltes, qui a souhaité honorer l’initiative engagée par les étudiants en faveur de la mémoire. En effet, Mémoires Vivantes est une association ouverte à toutes et à tous et qui a pour ambition d’organiser des événements à caractère convivial et scientifique autour de deux disciplines : l’histoire et la sociologie. Son objectif est de favoriser la cohésion et l’esprit d’entraide entre les étudiants et de faire découvrir ces disciplines respectives au plus grand nombre afin de créer des espaces d’échanges et
de débats sur la société, notamment sur la mémoire.
Elle propose, en ce sens, des rencontres entre étudiants, enseignants et partenaires extérieurs, des jeux de rôles historiques et fantastiques, des ateliers d’écriture, des soirées discussion ou encore un déjeuner convivial avec des doctorantes et doctorants au sujet de leurs thèses. Parmi ses futurs projets, l’association travaille sur l’édition de son journal étudiant MEMO. Il est disponible sur toutes les antennes UPVD grâce à une distribution via le réseau des Bibliothèques universitaires (BU).
Malgré son jeune âge, Mémoires Vivantes porte une multitude de projets, témoignant ainsi d’un dynamisme et d’une force de proposition réelle. Une association aussi vivante que mémorable.
Article rédigé par Anna Herzog, secrétaire générale de l’association Mémoires Vivantes. Pour suivre toute son actualité, l’association est présente sur Instagram : @memoiresvivantes.upvd
Le camp de Rivesaltes a été le témoin des grands conflits du XXe siècle. De 1941 à 1966, y ont été internés celles et ceux que la société considérait comme « indésirables » : les réfugiés espagnols, les juifs, les harkis ou encore les militaires issus des anciennes colonies françaises. Inauguré en 2015, le Mémorial du camp de Rivesaltes met aujourd’hui en lumière leurs histoires à travers la préservation du lieu, une exposition permanente mais aussi une programmation scientifique, artistique et culturelle variée.
Le 3 avril, accompagnés par l’historien du mémorial, Gregory Tuban, et la sociologue enseignante de l’UPVD Mathilde Pette, les membres de l’association ont ainsi visité l’exposition temporaire Objets de mémoires avant d’échanger autour des approches historiques et sociologiques des « mémoires » sous la forme d’une table ronde. Puis, dans la soirée, ils ont pu assister aux festivités organisées dans le cadre de la remise du Prix Nostre mar.
Le 10 avril, un plus petit comité est retourné au mémorial pour visiter l’exposition permanente et participer au « café philo » sur le thème de « Musique & Exil », animé par le compositeur perpignanais Bruno Giner. Il a rappelé l’imbrication des artistes et de leurs oeuvres dans les paysages politiques pouvant les faire reconnaître ou, au contraire, les condamner à l’exil. La rencontre s’est poursuivie par un concert du jeune ensemble barcelonais Quatuor Vivancos. Le groupe a notamment repris El cant dels ocells, une musique rendue célèbre par le musicien Pau Casals. Exilé à Prades après sa fuite de l’Espagne franquiste, Pau Casals est reconnu dans le monde entier pour son engagement contre les régimes autoritaires. Une belle clôture en mémoire des victimes des dictatures européennes du XXe siècle.
Au Mémorial du camp de Rivesaltes et au-delà
Les deux sorties ont pu avoir lieu grâce au soutien de Céline Sala-Pons, directrice du Mémorial du camp de Rivesaltes, qui a souhaité honorer l’initiative engagée par les étudiants en faveur de la mémoire. En effet, Mémoires Vivantes est une association ouverte à toutes et à tous et qui a pour ambition d’organiser des événements à caractère convivial et scientifique autour de deux disciplines : l’histoire et la sociologie. Son objectif est de favoriser la cohésion et l’esprit d’entraide entre les étudiants et de faire découvrir ces disciplines respectives au plus grand nombre afin de créer des espaces d’échanges etde débats sur la société, notamment sur la mémoire.
Elle propose, en ce sens, des rencontres entre étudiants, enseignants et partenaires extérieurs, des jeux de rôles historiques et fantastiques, des ateliers d’écriture, des soirées discussion ou encore un déjeuner convivial avec des doctorantes et doctorants au sujet de leurs thèses. Parmi ses futurs projets, l’association travaille sur l’édition de son journal étudiant MEMO. Il est disponible sur toutes les antennes UPVD grâce à une distribution via le réseau des Bibliothèques universitaires (BU).
Malgré son jeune âge, Mémoires Vivantes porte une multitude de projets, témoignant ainsi d’un dynamisme et d’une force de proposition réelle. Une association aussi vivante que mémorable.
Article rédigé par Anna Herzog, secrétaire générale de l’association Mémoires Vivantes. Pour suivre toute son actualité, l’association est présente sur Instagram : @memoiresvivantes.upvd
Mag'UPVD : le magazine d'actualité de l'Université Perpignan Via Domitia
Rencontres, initiatives, événements, vie de campus, formation... Le Mag'UPVD est un vrai concentré de toutes les actions menées par l'Université Perpignan Via Domitia ! Pour cette nouvelle édition, le magazine revient sur les grands projets transfrontaliers menés par l'établissement.
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Mise à jour le 19 juin 2025